tes lèvres sont un veritable outrage
une provocation pour les bonne soeur
une invitation à la gourmandise pour les plus avides
tes yeux ferraient palir l'océan
convertiraient les saintes à l'infamie
une invitation au vice
ta peau tantot chaude, tantot froide
appelle la caresse
une invitation à te flatter du regard
ton corps gracile
n'aurait de cesse de contenter une gourgandine
une invitation à des rêves erotiques
de tes charmes je veux faire mon lit et ma lie
battis des sentinelles
erige des forteresses
le calice n'a soif que de l'or
et si le jeu vaut bien mieux que la chandelle
ne dilapide pas tes sens
la fortune de tes spasmes
avec parcimonie
ne donne qu'a celui
qui saurat élevé ton désir
jusqu'a la petite mort
non ce ne serra pas un amant ordinaire
un passant
un prince de l'éphémère
qui ouvrira la porte
de tes secrets les plus intimes
prends le temps de vous écouter et de vous entendre
l'harmonie ne s'est pas faite en un jour
tu ne te connaitras qu'au travers de l'extraordinnaire!
d'abord tu la convoitises
tu l'observe
ton regard tente desperement d'accrocher le sien
et le nuit tu rêve, tu rejoins son lit au fond de tes songes
pour l'imaginer la plus parfaite des maitresses
cette main que tu ferras tienne est habile a satisfaire ce corps si exigeant
un premier rendez vous et tu contiens a peine ton désir dérrière une littérature éphémère
dans ce grand lit qui vous a tant attendu, tu l'effleures, une pluie de vêtement s'eparse sur le sol
combien la caresse devient malhabile, doute de sa capacité a trouver le diapason
mais son désir comme le tient a peine retenu dans une respiration alletante
donne le la et cette musique si délicate réveille un savoir faire ancéstrale
celui des amants epris d'amour fou et de desir
le désir tel un maitre chanteur organise la symphonie
la carresse libérer de ses entraves se fait plus habile
et de ces corps jusque là inconnus
née une harmonie des sens
les bassins dans des spasmes tantot fébrile, tantot violent
semble arracher à l'autre toujours plus de son intimité
semble vouloir toujours plus sonder les profondeur de l'être intime
de cette etreinte née l'angoisse des lendemains
cette serrat elle maitresse
amante
epouse
songe éphémère
le jeu du temps et des quiproquos se chargera bien vite de lui donné l'ultime réponse
comment une femme pourrait elle s'offrir autrement que comme l'objet
a peine regarder, il se fait pourtant joli
tentant desesperement d'accrocher le regard
aguicheur
des passants, très passants
fulminant sur des monts
inconnu
aux mille visages, mille saveurs
et pourtant parfois le même
la femme porte ton nom sur les lèvres
ton odeur traine jusqu'au petit matin dans son lit
elle te boit jusqu'a la lie
mets de la poudre sur
ses yeux
ses joues
ses cheveux
et parfois ses mains
qu'elle t'épouse
et tu la ranges dans ton placard
tu la pose sur ta cheminé
tes yeux ne trainent sur sa joli robe de soie...